« L’Irlandais et Crapauds » : Une Explication
par Margo Shideler

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    On demande parfois si le conte transmis bouche à oreille peut être considéré comme un genre littéraire. Le conte oral s’avère un peu différent des autres genres de parce qu’il n’y a pas d’écrivains de contes: les contes se transmettent par la tradition orale. Ceci est assez important parce que la tradition orale exerce une grande influence sur la littérature de la renaissance du français en Louisiane.
    Cette transmission purement orale qui s’opère depuis des siècles rend souvent difficile de déterminer leurs origines. Beaucoup de chercheurs croient que les contes créoles qu’on trouve aujourd’hui en Louisiane ont leurs racines en Afrique et aux Caraïbes parce que la plupart des esclaves ont été importés, directement ou indirectement, depuis ces régions. Les chercheurs soulignent que les contes cadiens ont également des origines françaises.
    Le parler créole de la Louisiane est à base lexicale française et comporte des influences africaines, espagnoles et anglaises. Par exemple, le mot « bouki », qu’on voit souvent dans les contes louisianais et qui veut dire « hyène », vient du wolof. Le mot « jug » montre l’influence de l’anglais dans le créole. «L’Irlandais et crapauds » fait partie des « contes des animaux », un genre de contes ou il y a souvent des animaux qui parlent entre eux ou communiquent avec les êtres humains.

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